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DÉMARCHE

La compagnie s’implique dans la recherche d’une méthode d’écriture chorégraphique dont les matériaux de base sont littéraires et picturaux. Il ne s’agit pas ici de narrer ces sources, mais de délimiter avec elles, des espaces concrets de recherche à l’intérieur desquels les protagonistes définissent repères et libertés d’expressions qui puissent dialoguer avec l’imaginaire du spectateur.

La nature de cette démarche renvoie la gestuelle, entendue comme stylistique, au rang d’outils au service d’une expression inspirée d’éléments factuels dont les interprètes se détachent à mesure qu’ils se les approprient.
Cette recherche à partir de sources littéraires et picturales ne se limite pas à la seule gestuelle. Elle concerne avec un même intérêt, les créations lumières, numériques, sonores et musicales de chaque création. Sans oublier les nouvelles technologies.

Ces démarches de recherche auxquelles la compagnie est attachée depuis sa création se déroulent invariablement sur le terrain de la sensibilisation d’adultes amateurs. Elle consiste en pratique à intégrer ce public aux ateliers d’improvisations et stages réguliers de la compagnie en région parisienne au cours des créations. Dans ces échanges, tandis que les pratiquants amateurs construisent leurs grilles personnelles de lecture de la création chorégraphique contemporaine en associant les traits qui unissent la danse à la peinture et la littérature, les chorégraphes apurent eux, leurs points de vue de réflexes artistiques acquis.

Répétitions, auditions et chantiers publics sont des pratiques participatives courantes de recherche qui favorisent une permanence de réflexion et mettent en évidence l’accessibilité des créations à d’autres publics lors de diffusions artistiques de la compagnie.

 

JEUNE PUBLIC

En formes de nouvelles littéraires courtes, les sources d’inspirations des créations de la compagnie sont particulièrement adaptées aux capacités de lectures des plus jeunes et durées de projets scolaires.
Chaque thème de création intègre les sensibilisations scolaires à la diffusion du répertoire, faisant de celles-ci, une démarche ordinaire des représentations.
Là encore, c’est en renouant les liens existants entre littérature, peinture et danse, que la transmission pédagogique prend un sens concret permettant aux jeunes publics de saisir à travers la démarche de recherche de la compagnie, une forme d’expression contemporaine de la danse et de formuler une grille de lecture de la création chorégraphique.

 

HISTORIQUE ET PERSONALITÉS

Fondée en 2003, à l’initiative des chorégraphes  Cathy Testa et Marc Thiriet, le Collectif Zone libre est immédiatement rejoint par le compositeur multi instrumentiste, Guillaume Feyler, puis le régisseur général, Sanglar. Ils sont suivis par Abel Major, ingénieur vision, du graphiste Mathieu Besson, développeur numérique des créations et du développeur du site internet de la compagnie, Frédéric Duquenoy. Les compositeurs Phillip Peris, Yann Couëdelo et Ney Veras participent aux interprétations musicales des créations qui s’en suivent : - Tu n’es pas venu - Canis lupus, L’anatomie du loup - Denrées périssables - Le secret de la petite chambre - L’objet du délice. Anne-Marie Moreno, Ludivine Briffaud, Pascale Chator, Sabine Guilhem en sont les administratrices successives.

Virginie Avot, Lucie Blain, Massimo Biacchi, Estelle Chabretou, Sophie Chadefaux, Fanny Coulm, Hanako Danjo, Vincent Delooz, Flavie Hennion, Cathy Testa et Marc Thiriet, ce dernier étant également Directeur Artistique de la compagnie, sont les interprètes des créations.

Alma Arboleda, Audrey Gallet, Willy Fonrose, Fabrice Lazurite, Franck Joseph comptent avec Marc Thiriet parmi les réalisateurs de la filmographie du Collectif Zone libre. Tandis que Sofia Leal et Nadja Cohen participent avec Marc Thiriet au développement du projet image. Ce dernier étant également Directeur Artistique de la compagnie, sont les interprètes des créations. 

Le Collectif Zone libre est actuellement en résidence à l’Espace Daniel-Sorano de Vincennes,  sa création 2014, L’objet du Délice, est chorégraphiée et interprétée par Marc Thiriet. Les créations musicales et lumières sont comme pour chaque création, des réalisations de Guillaume Feyler et Sanglar.

 

Avec les collaborations :

Alma Arboleda© - Virginie Avot - Lucie Blain - Julie Barbier - Massimo Biacchi – Bogdan Badiu© -Élodie Bouffard - Nicolas Bouquet - Mathieu Besson© - Elsa Bourineau - Ludivine Briffaud - Émilie Carayol - Sophie Chadefaux – Estelle Chabretou - Yann Couëdelo© - Nadja Cohen© - Fanny Coulm - Emmanuelle Dandrel - Hanako Danjo - Alienor de Mezamat© - Vincent Delooz – Frédéric Duquenoy© -Luc Duverger© - Guillaume Feyler© - Willy Fonrose - Audrey Gallet© - Juliette Genzmer – Emmanuel Goujard - Flavie Hennion - Anwar Hossain© - Franck Joseph - Odile Labourdarie© - Thierry Lecoq - Marion Le Tohic – Clémentine Lévy - Patrice Long - Abel Major - Patrick Moch - Pierre Nicou© - Marie-Anne Nony -Phillip Peris© - Monya Rekik – Patrick Rivière - Antoine-Éric Sammartino – Sanglar© - Sandrine Tabel - Nadège Turlure - Cathy Testa - Marc Thiriet - Éric Vassiliev.

 

TERRAIN D’EXPRESSION

Éloignées de la danse abstraite, les créations ont ainsi été, dans leur succession, des champs d’expérimentations qui ont déterminé des orientations et sensibilités ancrés dans le questionnement de l’identité quotidienne, la place, le rôle, l’interaction de l’individu et de son environnement.

 

GESTUELLE

C’est dans le travail des arts martiaux et l’analyse kinésique que Cathy Testa et Marc Thiriet puisent un langage qui interroge le mouvement juste. Ils élaborent une gestuelle ancrée au sol dont la mobilité dialogue en fluidité avec l’axe du corps, pour une danse faite d’alternances entre légèreté et pesanteur qui n’est ni abstraction ni traduction, mais succession d’instants vécus, où l’émotion accompagne le geste dans une écriture qui utilise les états de conscience du corps pour livrer une danse expressive en quête de sens.  L’écriture chorégraphique n’est pas dans leur travail, une partition que le danseur exécute, mais un matériel dont le rôle essentiel est de créer des accidents que l’interprète répare sur scène selon des codes établis afin de dialoguer dans une logique de sensation avec l’imaginaire du spectateur, entendu comme lieu où s’exprime l’invisible.

 

INTERPRÉTATION

Les chorégraphes souhaitent que la gestuelle soit lisible en détail et invite l’interprète à épurer ses réflexes pour se concentrer sur les consonances du corps et les états émotionnels. Ils tiennent pour cela à ce que l’état du corps et le mouvement soient issus d’une logique de sensation vécue qui, avec la capacité de relation à l’espace, confèrent présence physique et élan intérieur perceptibles jusque dans l’immobilité et la lenteur.

“L’interprète ne doit pas considérer la gestuelle comme la réplique d’une partition, mais comme le résultat d’une logique de sensations qu’il puise dans ses états de corps comme dans ses états émotionnels pour rendre l’invisible perceptible”.


Marc Thiriet

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